Fortbildung zum „Märchenerzähler für Demenzerkrankte“ am 17. April in Berlin (D)

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Am Dienstag wurden die französischen Berufsschüler des „Lycée du Rebberg“ aus Mülhausen, die am Montag in Berlin angekommen waren, von den deutschen Azubis empfangen. Der Tag fing mit einem gemeinsamen Frühstück in der „Kulturküche“ der Fachschule der SPI-Stiftung am Halleschen Ufer an.

Um 12:15 Uhr begann die Schulung zum „Märchenerzähler für Demenzerkrankte“. Mit Methoden der Theaterpädagogik lernten sich die beiden Gruppen zunächst durch kurze Übungen kennen: Es wurde sich mit Namen und Gesten begrüßt, Augenkontakt gehalten und vor allem laut und deutlich gesprochen. Als Metapher wurde das des Radios und das des Radioempfängers genutzt, um den Teilnehmern verständlich zu machen, dass die Botschaft, die durch die Märchen den alten Leuten vermittelt wird, nur mit einer besonderen Präsenz ankommen kann. Um in das Thema Märchen tiefer einzusteigen, hat die Dozentin Marlies Ludwig, die gesamte Gruppe darum gebeten, die Geschichte des Gestiefelten Katers von Charles Perrault zu erzählen. Mit dem französischen Märchen frisch im Kopf sollten die Teilnehmer in kleinen Gruppen verschiedene Figuren (der Kater, der König, die Prinzessin, der Zauberer) pantomimisch darstellen. Mit Gesten und Geräuschen haben sich die Teilnehmer trotz der Sprachunterschiede verständigen können. Anschließend wurden die Teilnehmer selbst in MärchenerzählerInnen verwandelt: Die Gruppe suchte sich Märchenmerkmale aus (eine Figur, ihre Attribute, einen Ort und einen Gegenstand) und die drei Märchenerzähler erfanden mit diesen Wörtern, viel Fantasie und Improvisation eine Geschichte.

Der Kurs war eine Einleitung zum Thema „Märchen als Alternative zur medikamentöse Pflege“ für die Behandlung von dementen Patienten. Das Feedback von Frau Flury, Lehrerin und Begleiterin der französischen Gruppe, war folgendes: „Es war ein toller Einstieg, der uns erlauben wird, sich mit dem Thema weiter auseinanderzusetzen. Wir werden die Inhalte nacharbeiten und weiter besprechen, sowohl in den nächsten Tagen in der Berliner U-Bahn, als auch später, wenn wir in der Schule zurück sein werden.“

 

Hier, les élèves du Lycée du Rebberg de Mulhouse, arrivés depuis lundi à Berlin, ont été accueillis par les étudiants au sein du centre de formation de la fondation SPI sur les quais du Landwehrkanal, où ils ont commencé la journée par un petit-déjeuner collectif.

À 12h15, la formation « Narration auprès de personnes atteintes de démence » a débuté. Le groupe a continué à faire connaissance à travers des exercices inspirés des méthodes théâtrales : tous devaient se saluer en disant leur prénom et faisant un geste, en parlant fort et distinctement et en instaurant un contact par le regard. La métaphore utilisée par la formatrice Marlies Ludwig fut celle de la radio et de son récepteur pour faire comprendre aux participants qu’un message – tel que celui communiqué grâce aux contes auprès de personnes âgées – ne peut être transmis avec succès que lorsque l’émetteur adopte la présence nécessaire pour cela. Afin d’aborder plus particulièrement le sujet des contes, la formatrice a invité le groupe à se remémorer collectivement le conte du Chat botté de Charles Perrault. Une fois cette histoire française bien en tête, les participants rassemblés en petits groupes ont dû représenter un des personnages du conte (le chat, le roi, le fils du meunier, l’ogre) sous forme de mimes. En utilisant uniquement gestes et bruitages, chaque groupe a ainsi réussi à se faire comprendre malgré la différence de langue. Finalement, les participants, transformés en conteurs, ont inventé une histoire. Le groupe a choisi plusieurs éléments faisant la particularité d’un conte (un personnage, des attributs, un lieu, un objet) et les narrateurs ont utilisé ces mots ainsi que beaucoup d’imagination et d’improvisation pour inventer leur propre histoire.

Cette formation fut une introduction au sujet « Les contes comme alternative aux soins médicamenteux » auprès de personnes atteintes de démence. Tel que le dit à la fin de la journée Mme Flury, professeur et accompagnatrice du groupe français : « Ce fut une belle façon d’initier les jeunes à un sujet, qu’on pourra examiner ultérieurement plus en profondeur. Le contenu de cette atelier fera l’objet de plus amples discussions que ce soit dans le métro berlinois lors des prochains jours, ou une fois de retour à l’école. »